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Illustration: Roy Blumenthal pour GIJN

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Résilience, courage, détermination : le journalisme d’investigation africain à la hauteur du défi

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#AfricaFocusWeek Du 18 au 24 novembre 2024, GIJN met en lumière le journalisme d’investigation en Afrique. Pour cet article en forme d’état des lieux, les responsables des éditions Afrique francophone et anglophone de GIJN ont interrogé quelques unes des 26 organisations membres de GIJN sur le continent pour savoir ce qui rend le journalisme d’investigation unique en Afrique. 

Les journalistes d’investigation en Afrique doivent faire face à de nombreux obstacles : gouvernements répressifs, entreprises qui tentent de les réduire au silence, restrictions en matière de voyages et de visas, agressions physiques, poursuites judiciaires telles que les poursuites-bâillons, financement limité, faiblesse de capacité et de formation.

Pourtant, ils trouvent des moyens de surmonter ces difficultés. Les journalistes d’investigation africains ont toujours produit des articles percutants – année après année – tout en élaborant des stratégies pour accroître leur audience.

Les journalistes d’investigation sont menacés partout dans le monde, mais dans de nombreux pays africains, c’est une situation particulièrement dangereuse. Des journalistes d’investigation africains ont payé de leur vie leurs efforts pour demander des comptes aux dirigeants – au Ghana, au Cameroun, au Rwanda et dans plusieurs autres pays. Près de 50 journalistes africains croupissent en prison, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ). De nombreux journalistes africains ont dû éviter la mort ou l’emprisonnement en s’exilant.

Coïncidant avec la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, les 450 participants de 55 pays à la Conférence africaine sur le journalisme d’investigation (AIJC), qui s’est tenue récemment à Johannesburg (Afrique du Sud), ont publié une déclaration visant à attirer « de toute urgence » l’attention sur les conditions dangereuses dans lesquelles les journalistes travaillent dans de nombreuses régions du continent, en demandant aux gouvernements de libérer les journalistes emprisonnés et aux organisations internationales de mettre en place un mécanisme de poursuite des crimes commis contre les journalistes en Afrique.

Ces dangers n’ont pas empêché les journalistes d’investigation africains de faire un travail difficile et exceptionnel. Parmi les exemples récents d’investigations notables en provenance d’Afrique, on peut citer :

GIJN a pour mission de fournir l’ossature organisationnelle du journalisme d’investigation et compte 26 membres basés en Afrique, répartis de manière très large – de la Gambie en Afrique de l’Ouest à la Tunisie au nord, en passant par le Zimbabwe et le Mozambique au sud-est. Pour cet article, GIJN s’est entretenu avec des responsables de rédaction, des rédacteurs en chef et des journalistes de ses organisations membres africaines sur ce qui distingue le journalisme d’investigation sur le continent et sur les défis auxquels ils sont confrontés.

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Des centaines de journalistes de plus de 50 pays ont participé à la dernière conférence africaine sur le journalisme d’investigation qui s’est tenue à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 30 octobre au 1er novembre 2024. Image : Capture d’écran, AIJC

Qu’est-ce qui rend le journalisme d’investigation unique en Afrique ?

Plusieurs membres de GIJN ont cité la résilience comme une qualité qui caractérise le journalisme d’investigation mené en Afrique, alors qu’ils sont confrontés à de graves violations de leurs droits – et pire encore – dans l’exercice de leur travail.

Le directeur exécutif d’Inkyfada, basé en Tunisie, Malek Khadhraoui, fait remarquer que « le meilleur journalisme d’investigation dans la région MENA se distingue par sa résilience, sa collaboration et le courage nécessaire pour opérer dans un environnement extrêmement difficile », où « l’autoritarisme, la censure et les menaces à l’encontre des journalistes sont monnaie courante ».

« Le journalisme d’investigation ici est également profondément lié à la justice sociale et à l’engagement communautaire », ajoute-t-il.

La justice sociale est un élément important du journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest également. « Ce qui distingue le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest, c’est qu’il s’attache à dénoncer la corruption, les violations des droits de l’homme et les problèmes environnementaux qui sont souvent profondément enracinés dans la région », explique Gideon Sarpong, cofondateur d’iWatch Africa au Ghana. « Les journalistes de la région doivent faire face à d’énormes pressions politiques, sociales et économiques pour mettre en lumière des sujets cruciaux, souvent au péril de leur vie ».

La rédactrice en chef de New Narratives au Liberia, Prue Clarke, travaille avec une poignée de reporters courageux qui ne laissent pas l’intimidation – un risque professionnel important – entraver leur travail. « L’accès à l’information et la lutte contre les menaces sont des facteurs dominants dans la région », explique Prue Clarke. « Mais lorsque le journalisme est bien fait, il peut avoir un impact considérable.

Rahma Behi, chef du département des enquêtes internationales à Alqatiba en Tunisie, explique également qu’ils poursuivent leur travail en dépit des menaces et de la montée du populisme sur le continent. «Malgré un environnement difficile marqué par la montée du populisme et des pressions gouvernementales, nous restons inébranlables dans notre quête de vérité… Même le plus petit changement alimenté par notre travail est une victoire à nos yeux.»

Défis internes et externes

Luís Nhachote, coordinateur exécutif du Centro de Jornalismo Investigativo au Mozambique, note que le journalisme d’investigation en Afrique est confronté à deux types de défis, à la fois internes – tels que les contraintes de financement et de ressources dans un environnement médiatique changeant et commercial – et externes – tels que les lois, les politiques et les environnements médiatiques restrictifs. Il cite la sécurité et l’absence de droit d’accès à l’information comme les principaux défis locaux.

Parmi les autres défis externes figurent la répression juridique et politique, l’accès restreint à l’information, les espaces de liberté d’expression de plus en plus réduits et les procès ou autres actions en justice visant à réduire au silence ou à la faillite les journalistes et leurs organisations – tels que les procès SLAPP, que Dayo Aiyetan, directeur exécutif de l’International Centre for Investigative Reporting du Nigeria, cite, avec «la répression de l’État et la répression des médias », comme des obstacles majeurs auxquels sont confrontés les journalistes au Nigeria.

Charles Mafa, directeur associé du Makanday Centre for Investigative Journalism en Zambie, déclare qu’un autre défi systémique auquel est confrontée la profession sur le continent, outre les intérêts politiques et commerciaux qui influencent la presse, est « l’absence de programme d’études pour le journalisme d’investigation dans les écoles et universités zambiens».

Behi, d’Alqatiba, estime qu’il faut accorder plus d’attention à la question de la viabilité financière du journalisme d’investigation en Tunisie et dans d’autres régions d’Afrique.

«Avec les défis économiques actuels et les restrictions sur les financements étrangers [en Tunisie], il est de plus en plus difficile d’obtenir les ressources nécessaires pour des enquêtes à long terme », explique-t-elle. « Faute de financement et de protection suffisants, de nombreux médias risquent de ne pas survivre, ce qui pourrait compromettre leur capacité à produire des reportages approfondis et de qualité. »

Khadhraoui, d’Inkyfada, également originaire de Tunisie, partage cet avis. « Si nous pouvions obtenir des sources de financement diversifiées et indépendantes, que ce soit par le biais de modèles de revenus basés sur la technologie, de subventions ou d’un soutien direct de l’audience, cela constituerait un filet de sécurité indispensable pour le journalisme d’investigation dans la région ».

En Afrique de l’Ouest, La Maison des Reporters, basée au Sénégal, a expérimenté un modèle économique basé exclusivement sur les dons du public. Elle n’accepte pas les subventions des institutions, qu’elle s’efforce de « tenir à distance », car le site opère dans un climat marqué par « la méfiance à l’égard du travail journalistique, quelle que soit sa qualité », explique Moussa Ngom, coordinateur de La Maison des Reporters. Leur défi particulier, ajoute-t-il, est de « maintenir à tout prix notre modèle économique, basé sur les dons du public et la qualité de notre production ».

Collaborer au-delà des pays – et des continents

Comme dans d’autres parties du monde, les collaborations transfrontalières en matière d’enquête sont en augmentation en Afrique – et plusieurs médias africains et associations régionales facilitent ou soutiennent activement de telles enquêtes – mais l’infrastructure pour les collaborations transfrontalières varie selon les régions, et les membres notent que davantage peut être fait pour promouvoir la collaboration intra-africaine sans partenaires internationaux.

Il est remarquable que plusieurs enquêtes collaboratives citées par les organisations membres de GIJN impliquent des partenariats avec des groupes extérieurs à l’Afrique. Makanday de Zambie, ainsi que d’autres médias d’Afrique australe, ont collaboré avec l’ICIJ pour produire l’enquête Swazi Secrets; Alqatiba de Tunisie a collaboré avec l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) sur une série d’enquêtes transfrontalières qui ont abouti aux révélations internationales Dubai Unlocked; iWatch Africa s’est associé à Lighthouse Reports des Pays-Bas pour un article sur le financement par l’Europe de pesticides interdits par l’UE au Ghana.

iWatch Africa collaborative investigation into EU-banned pesticides in Africa

iWatch Africa a collaboré avec Lighthouse Reports, membre du GIJN basé aux Pays-Bas, pour une enquête sur l’utilisation de pesticides interdits par l’UE en Afrique. Image : Capture d’écran, iWatch Africa

Collins Mtika, directeur éditorial du Centre for Investigative Journalism Malawi, souligne le fait que la concurrence pour obtenir des articles «exclusifs» reste un obstacle local à la poursuite de la collaboration. « Les journalistes d’investigation du Malawi résistent encore ou ne veulent pas collaborer avec leurs collègues », souligne-t-il. « L’intérêt de la concurrence est tellement inhérent que l’intérêt public est rarement pris en compte lors de la rédaction des articles ».

Malek Khadhraoui, d’Inkyfada, note qu’il existe une culture établie de collaborations transfrontalières dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), orchestrée par des réseaux tels que Arab Reporters for Investigative Journalism (ARIJ).

«Ces collaborations permettent aux journalistes d’aborder des sujets complexes tels que la corruption, les violations des droits de l’homme et le crime organisé, qui dépassent souvent les frontières nationales », explique-t-il. « En travaillant avec des partenaires internationaux comme l’ICIJ ou l’OCCRP, les journalistes d’investigation de la région MENA peuvent accéder à des outils avancés et à une expertise mondiale, ce qui leur permet de révéler des histoires qui pourraient autrement rester cachées en raison de restrictions locales.»

Selon M. Khadhraoui, la collaboration avec les réseaux internationaux de journalisme de redevabilibité présente un autre avantage : elle accélère l’innovation dans la région en mettant davantage l’accent sur l’utilisation du journalisme numérique et de données moderne, ainsi que sur d’autres ressources d’investigation modernes. « C’est essentiel pour découvrir les crimes financiers et la corruption qui nécessitent une analyse sophistiquée des données, faisant du journalisme d’investigation un outil vital pour la transparence et la responsabilité dans la région », note-t-il.

En Afrique de l ‘Ouest, la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) connecte déjà des journalistes d’investigation pour qu’ils travaillent ensemble dans une région très instable où quatre pays ont subi des coups d’État ces dernières années, et où le régime militaire a rendu encore plus difficile la pratique du journalisme indépendant.

CENOZO, basé en Afrique de l’Ouest, est l’une des ces organisations journalistiques du continent qui s’emploie à former des reporters et à encourager des enquêtes plus collaboratives au-delà des frontières nationales. Image : Capture d’écran, GIJN

Pour Oxpeckers Investigative Environmental Journalism d’Afrique du Sud, le nombre considérable d’articles produits pour leur projet de reportage #PowerTracker au cours des deux dernières années est le résultat de collaborations avec des journalistes du Mozambique, du Zimbabwe, d’Afrique du Sud, de Namibie et de la République démocratique du Congo.

L’ICIR du Nigéria collabore localement avec des organisations médiatiques complémentaires telles que Signature Television afin d’amplifier la portée de leurs enquêtes et la distribution de contenu multimédia. New Narratives a développé un réseau de plus de 10 rédactions au Libéria, au Ghana et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, où ils diffusent leur contenu, tandis que sept des centres de journalisme d’investigation d’Afrique australe sont membres de l’ IJ Hub, le point de ralliement de la région pour le journalisme collaboratif.

Il existe des plans pour améliorer et soutenir davantage d’enquêtes transfrontalières en collaboration.

Lors de l’AIJC2024, la directrice du Wits Centre for Journalism, Dinesh Balliah, a annoncé la création d’un réseau africain de journalisme d’investigation (AIJN), précisant qu’il «répondra aux besoins urgents de nombreux journalistes indépendants sur le continent, qui manquent de soutien organisationnel et d’association institutionnelle pour accéder au financement de leurs projets critiques de journalisme d’investigation ».

En Afrique de l’Est, Africa Uncensored, basé au Kenya, est le fer de lance de l’East Africa Investigative Journalism Network, qui sera lancé lors d’une conférence régionale inaugurale sur le journalisme d’investigation à Mombasa, au Kenya, au début du mois de décembre 2024.

Formation, innovation et avenir

Pour combler le manque d’opportunités de formation et de compétences, plusieurs membres africains de GIJN se sont concentrés sur le développement de compétences et de formations pour les jeunes journalistes. L’ICIR affirme avoir formé plus de 1 000 journalistes dans de nombreuses salles de rédaction et financé quelque 2 000 projets d’enquête depuis la création de l’organisation en 2010 ; iWatch Africa dit avoir formé plus de 200 journalistes, les dotant de compétences en matière de droits numériques, de journalisme de données et d’investigation (et a offert des bourses d’enquête à plusieurs journalistes).

Anton Harber, membre du conseil d’administration du GIJN et directeur général de la fondation sud-africaine Henry Nxumalo, qui accorde des subventions de journalisme d’investigation, déclare : « Notre principale réussite est d’avoir soutenu plus de 90 projets en 15 ans, dont certains ont eu un impact majeur », comme l’enquête Viewfinder sur la criminalité policière (lauréate du Global Shining Light Award en 2023 ) et l’enquête Daily Maverick sur les contrats d’influence.

Oxpeckers, le premier média d’enquête en Afrique spécialisé sur les questions environnementales, a développé ses propres ressources de formation pour l’analyse des données et la géocartographie, entre autres. Fiona Macleod, directrice exécutive d’Oxpeckers, déclare : « Nos 13 outils axés sur les données alimentent nos reportages publiés en ligne et par l’intermédiaire de nos partenaires médiatiques, les preuves sous-jacentes et autres sources étant mises à la disposition des autres médias et défenseurs de l’environnement pour qu’ils puissent les utiliser dans leur propre travail ».

D’autres outils ont été adoptés par les rédactions d’investigation africaines :

  • L’IA, qui aide les petites salles de rédaction dans leurs tâches de routine et les outils de visualisation des données, pour automatiser les tâches de transcription et de traduction, améliorer l’efficacité des enquêtes multilingues et la vérification du contenu, en particulier lorsqu’il s’agit de vérifier de grandes quantités de données visuelles ou textuelles provenant de sources diverses.
  • Des logiciels d’analyse de données avancés et des langages de programmation tels que Python, R et Tableau pour analyser de grands ensembles de données tout en enquêtant sur les tendances en matière de corruption financière, de migration et de responsabilité politique.
  • Des outils de recherche libres (open source) pour suivre les empreintes numériques, vérifier les informations et rassembler les données publiques accessibles, en particulier lors d’enquêtes sur des réseaux cachés ou sur la corruption liée au gouvernement.
  • Les plateformes en ligne des gouvernements. Initialement introduites pour fournir des services publics en ligne, ces ressources sont devenues utiles pour récupérer des documents essentiels, tels que les registres des sociétés et les registres fonciers, sans qu’il soit nécessaire de se rendre en personne dans les bureaux de l’administration.
  • Des outils de cryptage comme PGP (Pretty Good Privacy) et des applications de messagerie sécurisée (Signal, Wire) pour protéger les sources sensibles et garantir la sécurité du travail d’enquête en cours, en raison des préoccupations croissantes concernant la surveillance et la liberté de la presse.

Malgré la grande diversité des réponses, il y a des points communs sur les listes de souhaits des membres de GIJN pour améliorer le journalisme de surveillance sur le continent. Il s’agit notamment de

  • Améliorer le financement à travers l’Afrique pour soutenir, former et encadrer les prochaines générations de journalistes d’investigation.
  • Promulguer des réformes politiques et législatives qui protègent la liberté de la presse et mettent les journalistes à l’abri du harcèlement et de la répression.
  • Déployer davantage d’outils d’IA pour les enquêtes, la vérification des faits et les opérations de publication.
  • Établir et faire respecter des normes éthiques élevées pour renforcer la crédibilité et la fiabilité du journalisme d’investigation.
  • Fournir des outils de communication et des techniques d’analyse de données plus sûrs afin que les journalistes d’investigation puissent travailler plus efficacement et en toute sécurité.

Pour améliorer le journalisme d’investigation dans les pays africains, il est essentiel d’être proactif sur plusieurs fronts, à commencer par le recrutement et la formation de jeunes journalistes, note Collins Mtika du Centre pour le journalisme d’investigation du Malawi.

« Nous devons continuer à créer un cadre pour attirer de nouveaux journalistes et à les encadrer », explique Collins Mtika. «Nous devons également renforcer notre réseau et nos collaborations avec les journalistes d’investigation du pays et de la région… [et] nous devons participer en permanence à des ateliers internationaux et à des webinaires, afin de rester au fait des tendances en matière de journalisme d’investigation».


Benon Herbert OlukaBenon Herbert Oluka est le responsable Afrique de GIJN. Journaliste multimédia ougandais, il est cofondateur de The Watchdog, un centre de journalisme d’investigation dans son pays d’origine, et membre de l’African Investigative Publishing Collective. M. Oluka a été reporter et rédacteur en chef pour les journaux The East African, Daily Monitor et The Observer. Il a également travaillé au bureau de l’Afrique subsaharienne de l’agence de presse Reuters à Johannesburg, en Afrique du Sud, et au programme Newsday de la BBC World Service Radio à Londres, au Royaume-Uni. En tant que journaliste indépendant, les travaux d’Oluka ont été publiés dans The Africa Report, Africa Review, Mail & Guardian Africa, Mongabay et ZAM magazine.

Maxime Koami DomegniMaxime Domegni est responsable Afrique francophone de GIJN un journaliste primé qui possède des années d’expérience dans le journalisme d’investigation. Au cours des dix dernières années, il a travaillé, entre autres, comme rédacteur en chef du journal d’investigation togolais L’Alternative. Il a également collaboré avec différentes organisations médiatiques, notamment avec la Fondation Hirondelle, basée en Suisse, en tant que correspondant pour l’Afrique de l’Ouest du site web justiceinfo.net, et avec l’organisation néerlandaise RNW Media pour la version française du site web « This is Africa ». Il est basé à Dakar, au Sénégal, où il a travaillé pour BBC Afrique en tant que journaliste et producteur de planning pour l’Afrique francophone. M. Domegni est également membre de plusieurs organisations de journalisme d’investigation, dont la Cellule Norbert Zongo de journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO), le Network of African Investigative Reporters (NAIRE) et le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

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