Comment couvrir un évènement lorsqu’on ne peut pas aller sur le terrain ? La journaliste Carolyn Thompson raconte dans cet article comment elle a conçu un sondage téléphonique pour documenter l’exil forcé, l’accaparement des terres et la destruction de propriétés au Soudan du Sud.
Le Mexique est un pays aux nombreuses strates. Déterrer les récits enfouis peut être une tâche à la fois dangereuse et déchirante. Et pourtant, un groupe de reporters et photographes indépendants travaillant dans différentes régions du pays a décidé de se regrouper en un collectif appelé «¿ A dónde van los desaparecidos ?» (où vont les disparus ?) afin de répondre à cette question fondamentale : où sont les disparus ?
Le 27 novembre 2018, des médias basés aux quatre coins de la planète ont révélé comment l’Organisation des Nations Unies (ONU) a étouffé la raison réelle de l’assassinat de deux de ses employés. Ces enquêtes sont le fruit d’un travail de collaboration entre cinq médias différents ayant travaillé ensemble pendant des mois sur la même base de données.
Le déclin de la presse locale s’est considérablement accéléré ces dernières années dans de nombreux pays occidentaux. Au Royaume Uni, 228 journaux locaux ont fermé depuis 2005, dont 40 rien qu’en 2017, selon Press Gazette. Aux Etats-Unis, selon une étude publiée récemment par l’Université de Caroline du Nord, c’est 1800 journaux locaux qui ont fermé en moins de 20 ans, des dizaines de comtés n’ayant plus aucun journal du tout.
Après des mois d’enquête, les journalistes de la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (Cenozo), avec le soutien du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont publié fin mai #WestAfricaLeaks, une enquête collaborative et transnationale d’une ampleur sans précédent dans la région. Leur travail a révélé les montages fiscaux opérés par les magnats, les multinationales et les hommes politiques de la région pour ne pas payer leurs impôts. Récit de leur collaboration.
