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Les journalistes d’enquête sont depuis longtemps en première ligne pour révéler la corruption et autres malversations et, malgré les défis, beaucoup de jeunes sont motivés pour exercer cette profession. Photo : Shutterstock

Vous rêvez de faire plus d’enquête mais vous ne savez pas par où commencer ? Six jeunes journalistes motivé-es et courageux-ses vous donnent des conseils pour vous faire une place dans ce secteur stimulant mais difficile. 

Il n’a certes jamais été facile de trouver du travail en tant que journaliste d’investigation, mais c’est encore plus compliqué aujourd’hui. Dans tout le secteur, des emplois sont supprimés et l’ère des publications truffées d’encarts publicitaires, qui employaient une pléthore de journalistes, est révolue. Néanmoins, peu de carrières sont aussi gratifiantes ou essentielles que le journalisme d’enquête. 

Depuis le scandale du Watergate dans les années 1970 jusqu’aux Pandora Papers qui ont fait la une de l’actualité cette année, les journalistes d’enquête sont depuis longtemps en première ligne pour révéler la corruption et les malversations. Ils constituent un élément primordial dans toute démocratie et jouent un rôle encore plus important sous les régimes autocratiques et répressifs. Malgré les difficultés, beaucoup de jeunes souhaitent intégrer la profession. Lors de la Conférence internationale de journalisme d’investigation qui s’est tenue récemment, 44% des participants avaient moins de 35 ans.

Mais comment percer dans ce domaine ? Est-il nécessaire de suivre des études, ou peut-on s’imposer comme journaliste autodidacte ? Et quels défis les nouveaux journalistes d’enquête devront-ils relever, quand on sait que des journalistes du monde entier victimes d’intimidation, de harcèlement et de censure, sont arrêtés ou placés en détention et doivent faire face à des procédures bâillons onéreuses et interminables ?

En réalité, il n’existe pas de “voie royale” pour devenir journaliste d’enquête. Certains font leurs premiers pas en effectuant un stage dans un journal local, tandis que d’autres s’installent comme journalistes indépendants et proposent des enquêtes aux médias de leur région. Certains font des études de journalisme, tandis que d’autres acquièrent une formation en droit ou en informatique. D’autres encore font leurs premières armes comme journalistes dans d’autres domaines avant de bifurquer vers le journalisme d’enquête.

GIJN a demandé à six jeunes journalistes originaires de différentes parties du globe comment ils ont percé dans le métier et quels conseils ils donneraient à celles et ceux qui débutent. Nous n’avons pas défini de tranche d’âge particulière, mais la plupart de ces reporters ont une trentaine d’années et moins de dix ans d’expérience. 

Mahima Jain, Inde

Photo : Avec l’aimable autorisation de la journaliste

Mahima Jain est journaliste indépendante spécialisée dans des problématiques à la croisée des domaines de l’environnement, du genre, de la santé et de la socio-économie. Son travail porte sur la vie des personnes marginalisées et sur des problématiques systémiques que l’on trouve partout en Inde. Elle a été finaliste du Prix 2021 de la Thomson Foundation pour les jeunes journalistes et a contribué à plusieurs publications indiennes et internationales comme le Guardian, le Spiegel, le Fuller Project et Mongabay. Elle a travaillé pour le Hindu Group, l’Indian Institute of Human Settlements in India et le Centre Asie du sud de la  London School of Economics au Royaume-Uni.

Comment avez-vous intégré le monde du journalisme d’investigation ?

J’ai commencé à m’intéresser à l’enquête quand j’ai remis en cause les inégalités systémiques auxquelles les gens en Inde sont tellement habitués qu’ils ne les voient plus. Ainsi, au lieu de réaliser des reportages d’investigation sur les scandales, les malversations commises par les grandes sociétés et la corruption – qui ont indéniablement leur importance et sont indispensables – j’ai eu envie d’enquêter pour savoir pourquoi certaines inégalités sont tolérées, comment la société, les gouvernements et les institutions publiques ferment les yeux sur ces inégalités et y contribuent, et quelle place cette question occupe dans les grands systèmes dans lesquels nous évoluons. 

Par exemple, l’Inde a fait de la violence liée au genre une question de justice pénale et, par conséquent, les gens ne perçoivent les violences faites aux femmes qu’en termes de criminalité et de sanctions. Des lois plus strictes et des peines plus lourdes : c’est le réflexe des gens et des responsables politiques. En enquêtant sur le sujet, j’ai découvert que ces mesures représentent en fait un obstacle à l’accès aux soins pour les femmes concernées et ont relégué au second plan le rôle joué par les organismes de santé publique pour lutter contre ce fléau. 

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes – ou futurs – journalistes d’enquête ? 

Je pense que les bons sujets d’enquête nécessitent un dialogue approfondi, qu’ils doivent remettre en cause ce qui peut sembler évident, qu’ils doivent soulever beaucoup de questions. La plupart du temps, donner la parole à celles et ceux que les médias traditionnels ignorent est le meilleur moyen d’identifier un sujet sur l’injustice ou l’inégalité qui n’a jamais été traité. Je suis convaincue que tout le monde a quelque chose de très intéressant à dire, mais nous devons savoir réaliser des reportages de manière sensible, avec empathie, sans sensationnalisme.

Manisha Ganguly, Royaume-Uni

Photo : Avec l’aimable autorisation de la journaliste

Manisha Ganguly est journaliste d’enquête et réalisatrice de films documentaires. Elle utilise des techniques associant sources ouvertes et techniques d’enquête traditionnelles pour révéler les violations des droits humains dans les conflits et les guerres. Ses enquêtes pour la BBC ont été retenues pour l’attribution de nombreux prix internationaux et en ont remporté plusieurs, notamment le prix Amnesty Media. Elle réalise actuellement un doctorat sur l’impact des outils d’intelligence artificielle (IA) et automatisés en sources ouvertes sur le journalisme d’enquête à l’Université de Westminster.

Comment avez-vous intégré le monde du journalisme d’investigation ?

J’ai découvert le journalisme d’investigation grâce à la géniale Claire Newell, la responsable des enquêtes au Telegraph (Royaume-Uni), qui a repéré certains de mes travaux en freelance et m’a proposé d’effectuer un stage. Elle m’a ensuite permis de décrocher mon premier contrat comme journaliste d’enquête. Auparavant, je travaillais surtout en solo sur des enquêtes comme productrice et comme journaliste pour différentes publications de plus petite taille ou pour mon blog. En effet, je ne voulais pas renoncer à mon rêve de devenir journaliste d’investigation, malgré tous les obstacles que je devais surmonter, comme beaucoup d’autres femmes immigrées. 

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes – ou futurs – journalistes d’enquête ? 

Essuyer des refus fait partie intégrante de ce métier. Il est très important de savoir comment convaincre quelqu’un qui vous a d’abord dit “non” de vous dire ensuite “oui”, qu’il s’agisse d’une source que vous souhaitez interviewer ou de responsables éditoriaux à qui vous voulez vendre un documentaire. Il est crucial de persévérer en cas de refus. N’abandonnez pas ! Redoublez d’efforts et faites preuve de créativité. L’imagination est un élément sous-estimé mais indispensable dans le journalisme d’enquête.

Karina Shedrofsky, Bosnie-Herzégovine

Photo : Avec l’aimable autorisation de la reporter

Karina Shedrofsky dirige une équipe d’enquêteurs basés dans huit pays qui aident les journalistes de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) à localiser des personnes, des sociétés et des actifs financiers dans le monde entier. Elle a participé à des travaux de recherche pour plusieurs projets de l’OCCRP, notamment les Paradise Papers et le Daphne Project, contribuant ainsi à dévoiler le parc immobilier secret de la famille au pouvoir en Azerbaïdjan. Avant de rejoindre l’OCCRP, Karina Shedrofsky a travaillé pour USA Today, où elle a couvert l’actualité santé et les élections présidentielles de 2016 aux Etats-Unis.

Comment avez-vous intégré le monde du journalisme d’investigation ?

Je m’apprêtais à rejoindre une agence de presse spécialisée en droit à New York, mais juste avant de commencer, j’ai entendu parler d’une offre de stage dans le service d’actualité de l’OCCRP à Sarajevo et j’ai décidé de tenter ma chance. Je n’y ai pas fait de journalisme d’enquête, mais ce stage m’a donné l’occasion de travailler dans la même salle que des journalistes d’investigation qui comptent parmi les meilleurs au monde. Je les ai secondés de mon mieux, et le stage a débouché sur un emploi dans l’équipe d’enquête de l’OCCRP ID, un département d’assistance pour les journalistes d’investigation. A ce titre, j’ai appris à effectuer des recherches dans le cadre du journalisme d’enquête et, surtout, à collaborer avec les journalistes de la cinquantaine de centres de l’OCCRP.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes – ou futurs – journalistes d’enquête ? 

En ce qui concerne les recherches effectuées dans le cadre du journalisme d’enquête, je vous recommanderais de vous familiariser avec les informations mises à la disposition du grand public là où vous habitez et de trouver le moyen de vous procurer toute la documentation disponible. Le travail que nous faisons à l’OCCRP traverse les frontières, et nous collaborons en permanence avec des journalistes du monde entier, qui maîtrisent la langue locale et connaissent la région et sont ainsi à même d’obtenir des informations auprès des institutions locales. Les recherches effectuées dans le cadre du journalisme d’enquête ne constituent qu’une pièce du puzzle, mais je dirais que ces recherches jouent un rôle crucial.

Martín Leandro Amaya Camacho, Pérou

Photo : Avec l’aimable autorisation du journaliste

Martín Leandro Amaya Camacho est l’un des fondateurs de Nube Roja (Nuage rouge), un magazine de reportage en ligne, et est le lauréat du  Prix 2020 de la Thomson Foundation pour les jeunes journalistes. Il a aussi créé le magazine culturel Malos Hábitos (Mauvaises habitudes), dont il a été le rédacteur en chef. Il enquête actuellement sur des affaires de corruption, liées en particulier aux élections, à l’industrie des exportations agricoles et aux questions environnementales au Pérou.

Comment avez-vous intégré le monde du journalisme d’investigation ?

J’ai toujours considéré le journalisme comme un service aux gens. Je nourris l’espoir que la presse parviendra à changer certains aspects négatifs de notre société, par exemple, la corruption, un terrible fléau qui gangrène l’Amérique latine. A partir de là, j’ai décidé de quitter le plus grand journal de ma ville de Piura et de devenir journaliste freelance pour couvrir les sujets que les médias traditionnels ne traitent généralement pas. Pour pouvoir travailler sans aucune restriction, j’ai fondé le magazine Nube Roja.

Nous disposons d’une équipe de nombreux jeunes journalistes, et le projet a déjà obtenu trois prix notables. Au Pérou, le département enquête des principaux journaux a disparu ou a perdu de son importance. C’est pourquoi, en tant que médias indépendants, nous essayons de combler ce vide. Nous avons pour objectif de porter des projets d’investigation qui ne s’inscrivent pas dans le courant dominant et qui sont susceptibles d’être embarrassants pour ceux qui détiennent le pouvoir. Le journalisme d’investigation consiste à rechercher la vérité et à rapprocher les institutions et la démocratie des gens. 

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes – ou futurs – journalistes d’enquête ? 

Ne vous contentez jamais de la version officielle. En effet, il y a toujours plusieurs explications à tout. Il faut bien comprendre que le journalisme de qualité ne se résume pas aux seuls reportages : il faut aussi interpréter les données et conférer une dimension humaine aux chiffres que nous utilisons, parce que ce sont les gens qui sont affectés par les événements que nous couvrons. En tant que journalistes, nous devons examiner la situation sous différents angles, laisser de côté nos préjugés et nous informer sur de nombreux thèmes et disciplines – même la statistique et les mathématiques – pour pouvoir fournir aux lecteurs des informations fiables et exactes. 

Andiswa Matikinca, Afrique du sud

Photo : Avec l’aimable autorisation de la reporter

Andiswa Matikinca est une journaliste primée qui s’intéresse au journalisme spécialisé dans l’environnement et le journalisme de données. Elle a obtenu une bourse du réseau panafricain Code for Africa WanaData et gère actuellement la plateforme #MineAlert de Oxpeckers Investigative Environmental Journalism. Elle a produit plusieurs enquêtes à partir de données proposées et sélectionnées par la plateforme, et elle a remporté le Prix Vodacom des jeunes journalistes régionaux pour la région du KwaZulu-Natal en 2019.

Comment avez-vous intégré le monde du journalisme d’investigation ?

J’ai fait mes débuts dans le monde du journalisme d’investigation grâce à Oxpeckers en 2018, juste après avoir terminé mes études. Ils proposaient un stage à #MineAlert, la plateforme de géo-journalisme qui aide ses utilisateurs à retrouver et à partager la trace des permis d’exploitation minière et celle des permis relatifs aux droits d’eau qui en découlent, demandés et octroyés en Afrique du sud. Les données recueillies pour alimenter la carte de #MineAlert sont aussi utilisées dans le cadre de nombreuses enquêtes. Je suis devenue cheffe de projet pour la plateforme la même année.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes – ou futurs – journalistes d’enquête ? 

Je dirais que les jeunes journalistes d’investigation en herbe doivent faire preuve d’initiative dans la manière dont ils appréhendent leur travail et leur carrière en général. Il s’agit d’une qualité précieuse parce qu’elle vous permet de faire face à presque tout dans cette profession. Certaines sources vous décevront et on vous réservera des surprises – et pas que des bonnes – quand vous serez en train de travailler sur des sujets importants. Mais si vous êtes force de proposition, vous serez bien mieux à même de gérer ces situations et de faire de votre mieux, malgré tout, dans le cadre de votre travail. 

Banjo Damilola, Nigeria

Photo : Avec l’aimable autorisation de la journaliste

Banjo Damilola est une journaliste d’enquête spécialisée dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la justice sociale. Le travail qu’elle a réalisé en tant que jeune journaliste a retenu l’attention de Transparency International en 2018. Son enquête sur les meurtres et les enlèvements commis par des truands dans l’Etat de Zamfara a donné lieu à un mouvement dans tout le pays pour exiger davantage de sécurité dans la région. Elle a aussi enquêté sur la corruption dans le système judiciaire et a documenté les actes de malversation au sein de la police, des tribunaux et du service pénitentiaire. Ses travaux ont été publiés sur de grandes plateformes d’information au Nigeria et à l’international par des médias tels que la BBC. Elle a aussi travaillé avec GIJN pour la couverture de la Conférence internationale sur le journalisme d’investigation de 2021.

Comment avez-vous intégré le monde du journalisme d’investigation ?

J’ai eu la chance de débuter en travaillant pour une organisation qui encourageait le travail d’enquête. Mon premier reportage d’investigation a porté sur le délabrement des écoles publiques dans l’un des Etats du sud-ouest du Nigeria. J’en avais vraiment assez des mensonges que le gouverneur de l’Etat racontait dans les médias. Il répétait à l’envi qu’il avait amélioré l’enseignement public dans cet Etat, et j’avais le sentiment que je devais dire la vérité, montrer aux gens quelle était la situation réelle. Par conséquent, j’ai monté une opération d’infiltration pour montrer les choses telles qu’elles étaient. Quand mon reportage a été publié, j’ai été très exaltée par la réaction qu’il a provoquée. Les autorités de l’Etat en question ont déplacé l’une des écoles. L’impact de cette première enquête a été le coup de pouce dont j’avais besoin.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes – ou futurs – journalistes d’enquête ? 

Il est facile de se laisser happer par le cycle routinier de l’information. C’est pourquoi il est important que les futurs journalistes d’enquête apprennent à bien gérer leur temps. En tant que nouvelle recrue dans la salle de rédaction, vous serez probablement submergé par la couverture des conférences de presse et des événements. Identifiez un sujet de prédilection et profitez de votre temps libre pour faire vos propres recherches. Consacrez-y deux heures par jour. L’activité dans une salle de rédaction peut être intense, mais il arrive qu’il ne se passe pas grand-chose, que l’actualité tourne au ralenti. Mettez ces temps morts à profit pour étoffer vos enquêtes.

Vous devez faire preuve d’endurance. Le journalisme d’investigation est rude. Des obstacles se dresseront sur votre chemin : certaines sources ne mèneront nulle part, un contact cessera soudainement de prendre vos appels, le gouvernement ne répondra pas à vos questions à temps, et vous serez frustré par une kyrielle d’autres choses. Quand vous rencontrerez de tels défis, prenez du recul et parlez-en à votre responsable ou à des journalistes d’enquête chevronnés. Ils possèdent une grande expérience. Tirez-en parti.

Vous devez être courageux, mais pas stupide. On dit souvent : “aucun reportage ne vaut la peine qu’on risque sa vie”. Une personne avec qui je travaille, qui est expérimentée, cite, elle, Virgile : “la fortune sourit aux audacieux”. Ces deux maximes sont pertinentes, et les grands journalistes d’investigation parviennent à trouver un juste équilibre. Les reportages d’enquête peuvent potentiellement changer les choses mais ils peuvent aussi mettre les journalistes en danger. Ne prenez pas de risques inconsidérés.

Vous devez aussi acquérir des compétences particulières. Il y a tant de choses que vous devrez savoir faire. Il ne suffit pas d’avoir une belle plume : vous devez aussi savoir réaliser des vidéos et les monter, faire des enregistrements de qualité, utiliser les outils numériques et aimer apprendre, encore et toujours.

Ressources complémentaires

Bourses et subventions pour les journalistes autour du monde

Le Centre de Ressources francophone de GIJN

Profession : journaliste d’investigation


Emily O’Sullivan est assistante d’édition à GIJN. Par le passé, elle a occupé les fonctions de rédactrice en chef adjointe dans un groupe de média à Birmingham, au Royaume-Uni, avant de suivre un master en journalisme d’investigation à City, University of London. Elle a travaillé comme assistante de recherche pour différents projets de journalisme d’investigation.

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